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L’entrepreneur hippie

Étude de cas #1 - Richard Branson (p. 10 et 11 du Module A du guide entrepreneurial Apprends & Entreprends)


Tous les entrepreneurs ne se ressemblent pas


Richard Branson est le fondateur de Virgin group, une compagnie qui regroupe plusieurs entreprises, notamment une compagnie aérienne (Virgin Atlantic), une compagnie qui fabrique des vaisseaux pour le tourisme spatial (Virgin Galactic) et une compagnie que tu connais bien: Virgin Mobile.


Virgin Mobile est un opérateur de réseau mobile virtuel, ce qui implique que l’entreprise ne détient, par ailleurs, aucune infrastructure en matière de télécommunication. Afin d’offrir son service de téléphonie mobile, Virgin fait la location du réseau d’une autre entreprise dans chaque pays qu’il exploite ensuite. Ici, au Québec, Virgin Mobile fait fructifier un partenariat avec Bell Canada.


Richard Branson est à la tête de son entreprise Virgin Group; il est présentement la 388e personne sur la liste des millionnaires de Forbes Magazine. À ce jour, la valeur nette de Sir Branson est estimée à 5,1 milliards de dollars américains (G$).

Sir Richard Branson a écrit un livre intitulé « Losing my Virginity » (Virgin, mon destin). L’auteur y décrit le milieu dont il vient et raconte son parcours hautement atypique. Certains éléments y sont particulièrement percutants :


  1. Richard Branson est dyslexique. Il a dû abandonner l’école au secondaire, puisque aucun programme ne lui permettait d’apprendre à sa façon. De nos jours, la dyslexie fait l’objet de techniques et de procédés pédagogiques. Voici ce que l’entrepreneur a mentionné lors d’une entrevue vidéo: « Il faut absolument dire à un jeune atteint de dyslexie ceci: si tu fais ce que tu veux faire et si tu y es compétent, tu peux réussir dans la vie - et même mieux que les autres. »

  2. L’entrepreneur milliardaire est reconnu pour sa créativité sans borne. Sa toute première entreprise était un magazine « pirate » qui devait se rebeller contre les politiques traditionnelles et les systèmes sociaux qui ne plaisaient pas aux jeunes. Les capacités d’adaptation de Branson lui ont permis de suivre les demandes de son public lecteur, et le magazine est plutôt devenu, avec le temps, un média qui portait sur la culture populaire de l’époque.

Un peu plus tard, en 1977, il a mis sur pied un magasin de disques (rapidement devenu une chaîne) appelé Virgin Records. Cette entreprise a fait l’objet d’une poursuite judiciaire en raison d’une campagne publicitaire effectuée pour le groupe de musique Sex Pistols, un groupe qui sème la controverse. Virgin avait affiché leur nouvel album de l’époque avec pour slogan « Never Mind the Bollocks » une expression qui signifie, de manière sémantique, et non en traduction lexicale, « N’écoute pas ces conneries ».


Cependant, il faut savoir que dans le jargon populaire d’Angleterre, le mot bollocks signifie testicules. Un bon matin, une policière qui passait devant la boutique a immédiatement procédé à l'arrestation du gérant qui était sur place pour une infraction à la Loi sur l'indécence publicitaire de 1899 du Royaume-Uni. Branson, créatif comme toujours, a eu l’idée de faire une recherche linguistique afin de trouver un autre sens au mot. En effet, un linguiste expert a pu prouver en cour que le mot « bollocks » représentait aussi un membre du clergé. La cour a finalement donné gain de cause à Virgin.


Que ce soit dans l’élaboration d’un nouveau projet ou dans la recherche de solution à un problème, Branson use de sa créativité d’une manière phénoménale. Il conseille d’ailleurs à tout le monde de développer sa créativité quotidiennement.


« Sois créatif. Innove constamment sur le plan des petites choses que les grandes compagnies ignorent. Ce sont ces petites choses qui font de grandes différences en affaires. » - Richard Branson




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